Danse indienne
L’histoire de la danse indienne est riche de deux mille ans d’existence.
Elle raconte des histoires de la mythologie Indienne. Les danses classiques sont différenciées des danses folkloriques par leurs codifications et leurs respect du texte sacré le Natya shastra.
Il existe différents styles de danses Indienne classique le Bharata natyam , le Kathak , le Kathakali , l’Odissi , le Kuchupudi , le Mohiniyattam , le Manipuri, ainsi que de nombreux folklores selon les différentes régions de l’Inde.
Lavani est dérivée du mot “Lavanya “ qui veut dire Beauté. C’est un folklore du Maharashtra.
Cette forme d’art mélange la danse et la musique et explore un large éventail de sujets, notamment la société, la religion, la politique, la romance, etc.
Ce style de danse était le plus apprécié sous le règne de la dynastie Peshawari.
Il fût représenter sur scène et dans les quartiers privés des membres royaux .
Les chants Lavani parlent de la création de Dhangara et du dieu des bergers.
Ces chansons relient Lavani à des nuances spirituelles.
Le Lavani est une combinaison de chant et de danse traditionnels interprétés au rythme du Dholki un instrument de percussion .

La danse Lavani est née comme une forme de renforcement du moral des troupes en guerre aux XVIIIe et XIXe siècles, lorsque l’État du Maharashtra était plongé dans un conflit et des troubles.
La forme de danse a atteint le sommet de sa popularité sous le règne de la dynastie Peshawari qui résidait à Pune, au cours de laquelle elle a reçu le soutien de l’élite dirigeante.
Les films marathi ont joué un rôle important en rendant le genre Lavani accessible au grand public. Des films tels que Pinjara et Natarang ont non seulement tenté de mélanger la musique traditionnelle avec des messages sociaux, mais ont également contribué à présenter le monde de Lavani sous un jour positif.

La danse Kalbeliya est la danse du peuple Kalbeliya, les gitans du Rajasthan.
Il désigne aussi la tribu garante de ce patrimoine culturel. Ce peuple est célèbre pour ses danses et ses chants qui font partie intégrante de son folklore. Les hommes et les femmes y participent lors de la célébration de festivités et lors des fêtes .
Les mouvements de danse et les costumes des Kalbelyas évoquent ceux des serpents.
La danse Kalbelya, réalisée pour célébrer tout moment joyeux dans la communauté, fait partie intégrante de la culture Kalbelya. Leurs danses et leurs chants sont un sujet de fierté et un marqueur d’identité.
Ils représentent l’adaptation créative de cette communauté de charmeurs de serpents à l’évolution des conditions socio-économiques et à leur propre rôle dans la société rurale.

Les danseurs sont des femmes en jupes noires qui dansent et tourbillonnent, reproduisant les mouvements d’un serpent.
Les musiciens qui interprètent les danses utilisent différents instruments tels que le pungi, un instrument à vent traditionnellement joué pour capturer des serpents, le daf, been, le khanjari – un instrument de percussion, le morchang, le khurali et le dholak pour créer les rythmes qui entraînent la troupe des danseurs.
Ils portent de sonores bijoux, leurs vêtements sont richement brodés de petits miroirs et de fils d’argent. Au fur et à mesure que la représentation avance le rythme s’accélère et la danse de plus en plus rapide.
C’est le cas notamment, lors de l’interprétation de la Holi, une danse qui est dédiée à Krishna dans le nord de l’Inde et à Kâma dans le sud.
Les chansons de Kalbelya sont basées sur des histoires tirées du folklore et de la mythologie. Les Kalbelyas ont la réputation d’improviser leurs chansons durant les représentations.
Ces chants et ces danses font partie de la tradition orale. Ils sont transmis de génération en génération car il n’existe aucun texte ni de manuels de formation.